organs: Col de l'utérus - Specialty: Immunothérapie - Vaccinothérapie,Chimiothérapie
Merck Sharp & Dohme (MSD) Update Il y a 4 ans

Étude MK3475-826 : étude de phase 3 randomisée comparant l’efficacité du pembrolizumab en traitement de première ligne en association avec une chimiothérapie par rapport à celle d’un placebo en association avec une chimiothérapie chez des patientes ayant un cancer du col de l’utérus persistant, récidivant ou métastatique. Le cancer du col de l’utérus est la 12e cause de cancer chez la femme. La cause principale du cancer du col de l’utérus est une infection persistante par le papillomavirus humain. Le traitement du cancer du col de l’utérus fait appel, selon l’étendue de la maladie, à la chirurgie, la radiothérapie externe, la curiethérapie et la chimiothérapie, utilisées seules ou associées. La chirurgie est principalement utilisée pour traiter les tumeurs limitées au col de l’utérus, de moins de 4 centimètres. Elle consiste le plus souvent à retirer l’utérus, certains tissus et organes voisins et les ganglions lymphatiques. La radiochimiothérapie concomitante qui associe une radiothérapie externe, une curiethérapie et une chimiothérapie est le traitement de référence des tumeurs de plus de 4 centimètres et des tumeurs qui se sont propagées au-delà du col de l’utérus, dans le pelvis. Dans le cas des tumeurs qui ont atteint des organes éloignés, le traitement repose sur une chimiothérapie et/ou une radiothérapie. Le plus souvent le traitement utilisé est alors une chimiothérapie à base de sels de platine comme le cisplatine, associés éventuellement au fluorouracile. Dans de nombreux cas, les cellules cancéreuses développent une stratégie de protection qui consiste à inhiber le système immunitaire en sécrétant une protéine appelée PD-L1. Cette protéine peut inhiber l’activité des lymphocytes T en interagissant avec la protéine PD-1 localisée à la surface de ces cellules. Le pembrolizumab est un anticorps ciblant la protéine PD-1 qui, en se fixant à cette dernière, permet d’empêcher l’inactivation des lymphocytes T par les cellules cancéreuses et d’aider le système immunitaire à éliminer ou limiter la multiplication des cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité du pembrolizumab en traitement de première ligne associé à une chimiothérapie par rapport à un placebo associé à une chimiothérapie, chez des patientes ayant un cancer du col de l’utérus persistant, récidivant ou métastatique. Les patientes seront réparties de façon aléatoire en 2 groupes : Les patientes du 1er groupe recevront du pembrolizumab associé à une chimiothérapie contenant du paclitaxel associé, soit à du cisplatine, soit à du carboplatine, avec ou sans bévacizumab. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines jusqu’à 35 fois, en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patientes du 2ème groupe recevront un placebo associé avec une chimiothérapie comme pour le 1er groupe. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines jusqu’à 35 fois, en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patientes seront revues 1 mois après la fin du traitement de l’étude pour un examen clinique, un bilan biologique et biochimique et une évaluation radiologique par scintigraphie osseuse. Les patientes seront revues toutes les 9 ou 12 semaines pour une évaluation clinique des évènements indésirables et une évaluation radiologique par scintigraphie osseuse, TDM et IRM. Les patientes seront ensuite suivies toutes les 12 semaines jusqu’à 28 mois après leur entrée dans l’étude.

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Etude NiCOL : étude de phase 1 évaluant l’association d’une immunothérapie, le nivolumab, à une radiothérapie et à une chimiothérapie standard suivie par le nivolumab seul pendant 6 mois, chez des patientes ayant un cancer du col de l’utérus localement avancé. Le col de l’utérus se trouve à la partie inférieure de l’utérus. Le cancer du col de l’utérus est une tumeur maligne qui prend naissance au niveau de ces cellules. Il existe plusieurs stades de cancer, classés en fonction de la taille et de l’étendue de la tumeur. Différents types de traitements sont proposés aujourd’hui en fonction de l’avancement du cancer : chimiothérapie (médicaments s’attaquant aux cellules cancéreuses), immunothérapie (traitement stimulant les défenses immunitaires), radiothérapie (rayonnements détruisant les cellules cancéreuses), intervention chirurgicale… Jusqu’à présent, dans des études cliniques, un ou deux types de traitement en association étaient testés, dans cette étude, on teste les 3 types de thérapie : l’immunothérapie, la radiothérapie et la chimiothérapie (radio-chimiothérapie). L’objectif de cette étude est d’évaluer la tolérance et l’efficacité d’un traitement associant le nivolumab et la radio-chimiothérapie. Un prélèvement tumoral et une évaluation radiologique seront effectués avant le début du traitement. Pendant 5 semaines, les patientes recevront du nivolumab par voie intraveineuse (IV) toutes les 2 semaines, du cisplatine par voie IV une fois par semaine et une radiothérapie pelvienne. Une évaluation radiologique sera effectuée à la fin de la radio-chimiothérapie et le traitement par nivolumab sera poursuivi pendant 6 mois. Entre la 14ème et la 16ème semaine, une nouvelle évaluation radiologique sera réalisée et un prélèvement tumoral sera optionnel. Les patientes seront suivies toutes les 2 semaines pendant 6 mois depuis l’inclusion puis tous les 3 mois pendant 2 ans. En cas de progression, une évaluation radiologique sera effectuée et un prélèvement tumoral sera optionnel.

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Étude AtezoLACC : étude de phase 2 randomisée comparant l’efficacité d’une chimiothérapie standard en association avec de l’atézolizumab par rapport à une chimiothérapie standard seule, chez des patientes ayant un cancer du col de l’utérus localement avancé. Le cancer du col de l’utérus a touché en France 3 028 femmes en 2012. Le principal facteur de risque est l’infection par le papillomavirus humain (HPV) transmis par voie sexuelle. Le cancer du col de l’utérus prend naissance dans les cellules du col de l’utérus mais il peut former des métastases dans d’autres parties du corps. Le carcinome épidermoïde et l’adénocarcinome sont les deux types de cancers du col de l’utérus les plus fréquents. Le traitement comprend une chirurgie, une radiothérapie externe, une curiethérapie et/ou une chimiothérapie, utilisées seules ou en association. Dans de nombreux cas, les cellules cancéreuses développent une stratégie de protection qui consiste à inhiber le système immunitaire en sécrétant une protéine appelée PD-L1. Cette protéine peut inhiber l’activité des lymphocytes T en interagissant avec la protéine PD-1 localisée à la surface de ces cellules. L’atézolizumab est un anticorps ciblant la protéine PD-L1 qui, en se fixant à cette dernière, permet d’empêcher l’inactivation des lymphocytes T par les cellules cancéreuses et d’aider le système immunitaire à éliminer ou limiter la multiplication des cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est comparant l’efficacité d’une chimiothérapie standard associé à l’atézolizumab par rapport au traitement par chimiothérapie standard, chez des patientes ayant un cancer du col de l’utérus localement avancé. Les patientes seront réparties de façon aléatoire en deux groupes. Les patients du 1er groupe recevront une radiothérapie pendant 5 semaines, associée à une chimiothérapie par cisplatine une fois par semaine pendant 5 cures. Les patients recevront également une brachythérapie utérovaginale à la 7e semaine. Les patientes du 2ème groupe recevront le même traitement que les patients du 1er groupe associé à de l’atézolizumab toutes les trois semaines avec un délai d’une semaine par rapport à la radiothérapie. Le traitement avec l’atézolizumab est répété 20 fois jusqu’à la 57e semaine. Les patientes seront suivies tous les trois mois pendant les deux premières années puis tous les six mois pour une période indéterminée.

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